"La principale attraction de la ville se situe sur son île : des machines, sorties tout droit des « mondes inventés » de Jules Verne, de l’univers mécanique de Léonard de Vinci et de l’histoire industrielle de Nantes, prennent vie. On y trouve notamment le Grand Éléphant au-dessus duquel pas moins de 50 passagers peuvent embarquer pour un safari urbain"


Je commence mon deuxième jour de repos en me réveillant à 7h45. J'ai prévu pas mal d'activités et la journée va être chargée. Je bois un bon cappuccino avec des tartines au Nutella et saute dans mes baskets. Le temps est déjà au beau fixe avec du bleu et aucun nuage dans le ciel. Il y a quand même un petit air frais qui m'invite à ne pas trop me découvrir. Je monte dans le tram à 8h20 et entame ma traversée de Nantes, pour aller à mon magasin spécialisé en article de randonnée.

Le temps passe vite car je suis très occupé pendant le trajet : j'étudie les derniers détails pour m'équiper des meilleurs articles. Après 30 minutes de tram, 20 minutes de bus et 15 minutes de marche, j'arrive au magasin. La dame, super gentille, me prend directement en charge. Je reste bien une demi-heure et achète des gants chauds, une lampe frontale et le fameux saint duvet chaud. Sa température de confort, de 0°C, sera parfaite pour défier l'automne et le début de l'hiver. Je suis content d'avoir enfin pu trouver le bon matériel et je repars le sourire aux lèvres. Je refais mon périple dans l'autre sens et m'arrête un moment en centre-ville. J'achète deux fonds de jante et une chambre à air pour mes activités de l'aprèm : je prévois de faire un peu de mécanique vélo pour essayer, enfin, de régler le problème lié aux crevaisons. Je prends également une petite salade que je mange à l'ombre sur la terrasse de la maison une fois rentré. Je suis satisfait de cette matinée et j'espère qu'il en sera de même pour l'après-midi.

Je fais une très bonne sieste avant de m'attaquer au vélo à partir de 13h. Je sens que la séance va être longue et je me prépare psychologiquement. Je commence par enlever la roue avant et démonter le pneu. Le verdict est sans appel : le fond de jante laisse bien apparaître quelques têtes de rayons. Je teste alors le nouveau que j'ai acheté pour vérifier s'il correspond : il n'est malheureusement pas assez large. Il ne pourra donc pas recouvrir l'intégralité de la jante. Tant pis. Je passe au système D et couvre les têtes apparentes avec du chatterton. J'espère que le montage tiendra le coup le temps que j'acquiers le matériel adéquat. Je ne démonte donc pas la roue arrière et regonfle mon pneu avant. C'est une véritable épreuve physique de le gonfler à 4,5 bar à la pompe à main : j'use pas mal de forces. Le pneu claque deux fois et se centre. Tout est bon et je le redescends en pression. Je remets un peu de lubrifiant sur ma chaîne puis nettoie les parties poussiéreuses du vélo. Il est 16h quand je termine enfin la mécanique. Mes mains sont noires de graisses et je les lave avant de prendre un encas.

La suite des activités se déroule en ville. Tout d'abord, je passe à la Poste renvoyer chez moi les affaires qui ne me servent plus. Je vais ensuite me perdre dans les rues de Nantes. Le soleil les éclaire de sa belle lumière et crée une atmosphère chaleureuse. Je passe par la place royale avec sa superbe fontaine ornée de gravures et aperçois la basilique St Nicolas juste derrière. Une fois devant, je suis impressionné par son immensité. Je rentre à l'intérieur et m'y recueille un instant en contemplant les nombreux vitraux. Passé ce moment de calme, je marche en direction du château des ducs de Bretagne. Implanté en pleine ville, il est impressionnant de largeur. À aucun moment je ne parviens à le faire tenir dans le cadre de l'appareil photo. Il y a beaucoup de jeunes assis sur les pelouses autours des douves. Un dernier monument retient mon attention : la tour LU. Son architecture atypique fait le bonheur de mes clichés. Je commence à fatiguer et reviens en centre-ville.

Je passe alors le restant de la soirée dans un pub irlandais, où je déguste de très bonnes bières et mange une assiette à l'italienne. Le soir, je rentre à la maison après cette bonne journée et discute un moment avec Dylan et ses colocataires. Je prends ensuite une douche sans oublier mon rituel et me couche un peu plus tôt qu'hier.

Demain, je retrouverai ma vie de Robinson et entamerai ma dernière ligne droite sur la Vélodyssée, en longeant le canal de Nantes à Brest :)