Petit bilan de la troisième grande étape de mon parcours :

- Distance : 255 km

- Durée : 5 jours

- Durée de pédalage : 13h et 33min

- Vitesse moyenne : 18,8 km/h

- État de la piste : J'ai les plupart du temps roulé sur des routes partagées donc pour voiture. Ceci est tout à fait normal car je rappelle que l'itinéraire de l'EV3 entre Feugarolles et Bayonne est provisoire. Le revêtement goudronné était en bon état et idéal pour ne pas subir trop de chocs sur le vélo. Néanmoins, il y a quelques passages en gravette dans les bois longs de plusieurs dizaines de km. Des pneus adaptés sont alors indispensables pour rouler sans problème. Avant d'arriver à Mont de Marsan et le long de l'Adour, la piste passe en site propre et est d'une qualité irréprochable.

- Indication de la piste : Là aussi il m'est difficile de critiquer car l'itinéraire est provisoire, donc pas encore terminé. Je dois dire que j'ai été content de voir quand même des panneaux d'indication de l'EV3. Le principal inconvénient est qu'ils sont très espacés de parfois plusieurs km : un panneau manqué peut alors être assez embêtant et on peut vite se perdre. L'utilisation de mon tracé gpx sur le téléphone s'est donc avéré indispensable pour correctement suivre la piste.

- Paysage : Il s'agit certainement du critère mettant le plus en valeur cet itinéraire. J'ai vraiment traversé mille lieux différents. J'ai été complètement déboussolé et ai eu ma dose d'aventure en suivant l'EV3 : j'ai roulé en pleine campagne au milieu des champs de maïs, de pommes de terre, des forêts, des villages, des villes, le long des ruisseaux ou encore des gros fleuves. J'en ai vraiment pris plein les yeux.

- Remarques : C'est l'étape où j'ai croisé le moins de vélo. Peux de cyclos s'aventurent sur les routes parfois hasardeuses de l'EV3. C'est alors idéal pour se retrouver soi-même et ne faire qu'un avec la nature. Il s'agit également de l'étape la plus physique que j'ai eu à rouler depuis le début. Les routes de campagnes sont très vallonnées et de ce fait très exigeantes à vélo. Avec les kilos, il m'a été compliqué de passer certaines côtes où j'ai du pousser ma monture. Juste après ces fatigantes montées, de fortes descentes s'enchaînent et sont toutes aussi délicates à négocier. Il faut pour sûr avoir une bonne condition physique pour suivre l'itinéraire, au moins entre Feugarolles et Mont de Marsan. Ensuite, les montées se font plus rares pour le plus grand plaisir des cuisses.

- Ressenti global : Mon opinion sur cette étape est très bonne. Malgré l'exigence physique du tracé, j'ai quand même pris un grand plaisir à pédaler et me perdre au milieu des multiples facettes du Sud-Ouest. Le côté aventure du voyage a vraiment pris une autre dimension le long des routes de l'EV3.